La reine des neige (Frozen)

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En bon chéri aimant et plus encore, Fredo a suivi au cinéma (sans être forcé du tout) Mili, LA doctor es chansons et princesses de la Firme aux grandes oreilles, pour voir le dernier des Grands Classiques Disney.

Verdict de nos deux reporters : vent frisquet ou crème glacée, cube de glace ou flocon de neige ?

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Mili:

J’adore les grands classiques Disney, je les ai quasi tous vu des dizaines de fois (voire plus) et je les connais par cœur. Du coup quand un nouveau Classique Disney sort, surtout quand il est question de princesse, c’est un peu l’événement pour moi (même si j’ai raté le monde de Ralph je l’avoue XD , mais je me rattraperai). Bref, la reine des neiges je l’attend depuis longtemps surtout que j’avais moyennement aimé Raiponce (enfin j’était mitigé même si dans l’ensemble il m’a plu).

Dès les premières minutes, j’ai été séduite, les images sont magnifiques, les paysages sublimes, la neige légère et très belle. Bon je reste persuadée que la 3D ne sert pas particulièrement ce type de films mais c’est très perso comme avis et elle est superbement bien faite donc bon. Les deux princesses sont magnifiques, chacune dans son genre, j’aime la froideur de l’une face a l’exubérance de l’autre. Et puis leur histoire est vraiment belle (j’ai pleuré plusieurs fois  ^^… j’assume).

Tout ce que j’aime quoi, de l’humour, une belle histoire, des images superbes, des personnages attachants. Seul petit bémol, les chansons, elles ne m’ont pas particulièrement plu.. sauf peut-être la chanson des trolls et celle de la fabrication du château de glace. J’avais eu la même remarque pour Raiponce, les chansons trop « lyriques » (ce n’est pas le bon mot mais je n’arrive pas a en trouver  d’autre) ne m’emballent pas particulièrement. Mais bon vu la beauté du reste je passe au dessus.

Alors oui certains diront que c’est plein de bons sentiments, gnagnagni, gnagnagna … moi ça m’est égal, quand je vais voir un disney j’y vais un peu pour ça, j’ai 6 ans dans ma tête, je rêve, je rie, je pleure et j’en sors heureuse et légère.

Et pourtant, il me manque un truc pour en faire un grand Disney, je crois que c’est les images informatiques, j’ai moins de magie qu’avec les disney « fait main », … il me manque un truc quoi.

A voir et revoir tout de même, je ne bouderai pas mon plaisir.

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Fred:

Alors que je lève les yeux au ciel (nous sommes, faute de place, au tout premier rang), armé de lunettes 3D, tout commence par une publicité. Deux simili-barbies se présente à nous, tenues par les menottes de fillettes nées à tout casser il y a sept ans.  L’une des barbies est blonde, l’autre est rousse, soit la Reine des Neiges et ce que je ne sais pas encore sa sœur. Je dois le dire ! Cette publicité a beaucoup perturbé ma vision du film et m’a laissé un drôle de sentiment. Je n’étais plus devant un film mais devant un produit d’appel sorti judicieusement juste avant les fêtes de Noël.

L’histoire se concentre sur deux soeurs, deux princesses qui sont séparée dès l’enfance à cause de l’incontrôlable pouvoir de l’une et qui se retrouveront adultes après moult péripéties. L’habileté des scénaristes permet de suivre le film sans s’ennuyer. Et certains (trop rares) passages, comme la construction du château sous nos yeux, rappelle la maestria des meilleurs films d’animation du père Disney : Fantasia pour ne citer que le plus grand.

Mais diantre, je n’ai pas été charmé par l’ensemble ! D’abord parce que je ne suis peut-être pas le cœur de cible du film, auquel on destine les barbies de la publicité. Ensuite, exit le conte originel d’Andersen. Disney balaie tout sur son passage. De l’odyssée picaresque, traversée par les terreurs enfantines élémentaires, on a à la place, du convenu, du formaté comme on en trouve dans du Disney. De jolies princesses et un prince charmant [spoil]: pas si charmant, un bonhomme de neige en faire-valoir comique, un bon samaritain et un rêne sympa. Le cahier des charges est respecté. Il y a même des sortes de minions (c’est la mode !) : des trolls mignons. Mes préférés, d’ailleurs ! Ils chantent bien et sont rigolos, pardi !

En résumé, un Disney moyen pour moi (et pourtant, j’aime les Disney : Mulan, Aladdin, Robin des Bois, Merlin l’enchanteur, Taram, Lilo et Stitch ou Kuzko). Je ne veux pas gâcher le plaisir de ceux qui aiment, qui retrouvent intacte la magie de leurs sept ans.

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Gravity

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Soirée improvisée avec des amis, on parle de tout, musique livre, ciné et la une phrase est lâchée « Tiens, Fred avait envie de voir gravity » et voilà comment  un groupe d’amis se retrouve par hasard à aller au ciné a la séance de 22h15.

Tout ou presque a été dit sur ce film très attendu, mais alors fred et mili, ils en ont pensé quoi?

Mili:

Je n’avais pas des masses envie de voir ce film, quand la bande annonce du film me stresse en général c’est pas bon signe, il faut dire aussi que les films stressants c’est pas mon truc. Sauf que ma collègue m’as dit que la bande annonce ne reflétait pas le film et surtout que celui çi ne faisait pas tant stresser que ça. En plus Fred voulait vraiment voir ce film du coup je me suis dit que je pouvais prendre sur moi pendant 1h30.

Au final je n’ai pas regretté. C’est un film qui vaut le coup au cinéma surtout en 3D. Je ne suis pas fan de la 3D mais la cela vaut vraiment le coup. Pas de mal de tête, pas de flou a l’écran pas de mal aux yeux, la 3D est vraiment réussie et apporte une profondeur impressionnante au film. Certaines scènes très contemplative deviennent grandioses, magnifiques. Et puis on se sent réellement transporté dans l’espace, en apesanteur.

Oui ce film est beau, très beau, presque trop, tellement beau que j’ai eu du mal a m’attacher au personnages et a ressentir des émotion. Du coup j’ai trouvé que le film n’était pas si oppressant que ça, bien sur quelques scènes m’ont provoqué un léger stress mais juste ce qu’il faut a mes yeux. Je me serais juste passé des cadavres flottants dans l’espace, c’est pas trop mon délire (heureusement il y en a très peu).

Niveau scénario, soyons objectif, ce n’est pas très original ou compliqué, un scénario a l’américaine très basique. Mais on est pas là pour ça, il suffit de s’asseoir confortablement dans le siège et de se laisser porter par les sublimes images. On ne s’ennuie pas une minute et le film se déroule tout en douceur avec une Sandra Bullock très surprenante qui tient très bien son rôle. La fin un peu tout much à l’américaine ne gâche pas le film et termine magistralement ce superbe film.

A voir absolument au cinéma et en 3D, c’est la limite de ce film car sans ça on perd facilement 50% de l’intérêt du film.

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Fred:

La 3d, Mamamia ! Jamais 3d n’aura autant servi un film.

Ce sentiment d’être projeté dans l’espace, une toile noire insondable qui se confond avec l’obscurité de la salle, est saisissant. On est pris dans l’image, on est projeté tout entier dans le film. Gravity est totalement indissociable de la 3d et de l’écran de cinéma et le voir autrement, à la télé, sur un petit écran et sans les lunettes, fera perdre à mon avis 50% de l’intérêt du film. Car Gravity ne repose pas entièrement sur ce qu’on peut attendre classiquement d’un film.

Non pas que le récit ne soit pas bon, Gravity repose sur un survival bien construit et haletant, un récit d’une efficacité à toute épreuve mais lorsqu’on y repense, il est relativement simple, voire même attendu pour ce qui est de certains effets et du dénouement à l’américaine (désolé, si je vous spoile). Non, Gravity s’avère avant tout être une expérience sensorielle, dans laquelle le récit n’est qu’une composante parmi d’autres, un prétexte intelligent aux merveilles que l’on voit sur l’écran.

Le film ressemble à des montagnes russes, oscille entre tension latente et grosse poussée d’adrénaline.

Un véritable grand huit qui réserve bien des surprises : tout d’abord le vertige. Il n’y a plus aucun ancrage, plus d’horizontalité, plus de verticalité, juste la Terre comme repère visuel, autant à nous qu’aux personnages. Nous ressentons chaque mouvement, chaque accélération, chacune des sensations que vit le personnage d’astronaute interprété par Sandra Bullock.

Ensuite, il y a ce sentiment de solitude face à l’infini, ce vide qui l’entoure, qui nous entoure, un désert spatial, un vertige en soi.

L’émerveillement aussi face à cette immensité de l’espace, de la Terre, aux contours des continents et au bleu des océans, aux nuages d’où percent parfois les lumières des villes, espoir lointain… Émerveillement teinté de peur face aux déflagrations d’objets spatiaux, d’immenses masses flottantes jusqu’aux débris qui filent comme des balles de fusils.

Vitesse, calme, tension, désespoir, espérance… Tout est résumé en un seul film au gré d’un spectacle permanent, vertigineux, d’une durée essentielle d’une heure trente et qui nous fait oublier que tout ceci n’est que du cinéma. Les effets spéciaux n’existent plus (Ultra-voyants dans Avatar, on les devinait parfois dans l’incroyable Odyssée de Pi).

La frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas n’existe plus. Gravity est phénoménal.

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