Hannibal saison 1 et 2

Et oui, on a pas fait d’article depuis 6 mois et on assume, c’est notre blog on fait qu’on veut ^^

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Une des trilogie (oui c’est une trilogie) thriller les plus mythique adaptée en série, rien de mieux pour rendre mili heureuse…. surtout si ça touche a son tueur en série préféré.

Je suis une grande fan d’Hannibal, très grande fan, surtout des livres en fait. Du coup quand la série est sortie j’étais toute excitation, pourtant je ne l’ai pas regardé, déjà à ce moment là j’avais plein de séries en court… et puis j’avais peur, peur d’être déçu (comme avec Dexter, voire pire qu’avec Dexter vu que je suis encore plus fan d’Hannibal). Du coup j’ai laissé couler, pendant plus d’un an, la saison 2 est sortie et j’ai encore laissé couler (pourtant j’avais téléchargé la saison 1 depuis un moment). Et puis il y a quelques semaine, le déclic, j’ai réalisé que le réalisateur d’Hannibal était aussi le réalisateur de Dead like me et Pushing Daisies, deux de mes séries préférées. Du coup j’ai trouvé un bon site de Streaming et j’ai tout visionné, les deux saisons en 1 semaine.

Et depuis je suis déchirée. D’un coté la fan de série, qui aime l’esthétique, le rythme, les personnages, l’ambiance, tout ce qui fait de cette série une série prenante, envoûtante et tellement belle a regarder. Et de l’autre la fangirl qui crie au sacrilège, comment un début de série aussi prometteur, avec tellement de rappels a l’oeuvre d’origine, tellement de choses proches qui n’étaient pas présentes dans les films, peut virer a ce point au WTF avec des persos pas a leur place, qui meurent alors que non en faites pas du tout, ou qui sont très loin de leur personnalité d’origine.

Je m’explique, l’histoire se situe avant Dragon rouge, lorsque Will, qui aide le FBI rencontre Hannibal un psychiatre. Cela se rapproche fortement de l’oeuvre originale, et cela suit une trame logique pendant quasi toute la première saison même si c’est légèrement modifié, on peut toujours coller dragon rouge a la suite de la série … et puis a un moment ça switche, on ne sais trop pourquoi et là plus rien ne correspond et cela devient totalement impossible de recoller les morceau, c’est une toute nouvelle histoire.

Un des points très importants de la série c’est l’esthétique, que ce soit au niveau des filtres posés sur l’image tout au long, des scènes de crimes ultra recherchées pleines de poésie et d’horreur, des plats cuisinés tout le long par les différents protagoniste (au passage, voici le blog de la styliste culinaire de la série) et tout le reste. C’est beau, beau et poétique. Il faut savoir que je ne suis pas fan de tout ce qui fait peur en temps normal (et j’ai facilement peur XD, je zappe pendant les épisodes de esprits criminels) … mais la malgré le côté gore et horrifique, l’esthétique est tellement beau que ça passe, j’adore l’ambiance générale.

Bref tout ce blabla pour dire que même si mon coté fangirl hurle que c’est mal, j’ai tout regardé et j’ai aimé… et j’attends la saison 3 avec impatience

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Small Town Folk

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Pour l’histoire : une bourgade, des dégénérées, des touristes… Mélangez tout ça !…

Un ami vous amène un stock de 15 dvd, des films d’horreur obscurs aux visuels plus ou moins travaillés (sous Photoshop) et aux titres plus ou moins (magiques et) racoleurs du style HEMOGLOBIN, DRACULA 3K, LIVING IN THE DEAD, JASON is LIVING etc…  Récupérés dans un obscur bac à solde d’une non moins obscure supérette d’un sombre quartier dans une ville innommable, parmi les DVD, il y a des 4-en-1, c’est à dire des boîboîtes qui contiennent 4 films… Ce qui veut dire qu’on peut faire des nuits blanches devant des films d’horreur parmi les meilleurs, les plus gores et les plus effrayants, si on en croit les accroches au dos des DVD, avec une seule boîboîte ! A ne pas tenter si vous tenez à votre équilibre psychique.

Bien entendu, même si on recherche une petite série B ou un nanar rigolo, on tombe 99% du temps sur des purges infâmes, irregardables, celles qui vous font regretter la pièce de 1 euro que vous avez investi dans l’achat du DVD. Vu que mon ami a déboursé une somme folle, je tenais à être solidaire et à l’accompagner dans l’exploration des tréfonds du bac à solde.

Notre choix se porta sur Small Town Folk. Le visuel de l’affiche ne ressemblait à aucun film connu (la plupart du temps, les affiches et les titres sont des resucées de films déjà connus), ce qui attisa notre curiosité. Pour nous achever, on nota sur la jaquette la présence au casting de Warwick Davis, alias Willow. Pour l’anecdote, on avait croisé l’acteur (avec des étoiles au fond des yeux) au TGS Onhami à toulouse, quatre mois auparavant.

C’est avec une joie non-dissimulée, et un certain relativisme (99%) qu’on donna la galette à manger au lecteur DVD.

Les premières minutes de Small Town Folk nous laissèrent un tantinet perplexes, Autant, en chapeau melon, édentés, avec des trognes de dégénéré, les acteurs ont de la gueule. Mais les pauvres sont filmés, à priori, sur des fonds verts et sont incrustés au burin dans l’image. On se pose alors des questions. C’est peut-être totalement assumé. Même le décor (la maison) est outrageusement photoshopé. Après avoir essayé les lunettes 3d (on ne sait jamais^^) et s’être étonné que les couleurs filtroshopés passaient mieux avec, on ne se posait plus de question. Difficile de faire abstraction de la réalisation, calamiteuse, et de la direction d’acteurs, festival de tout ce qu’on trouve dans les films amateurs : acteurs surjouant très mal, cadrage aléatoire dans l’espace et le temps et montage super laborieux avec faux raccords à la pelle. Rythme anarchique (le plus souvent anesthésiant) à la clé.

Avec un scénario qui semble improvisé et un déficit d’idée passé les 20 premières minutes, le film s’écroule rapidement, ne tenant plus que sur une trame anémique basée sur des balades en forêt, la moindre des petites promesses de péripétie tombant à plat.

Reste deux trois gags : le pistolet lance-fer à cheval ou des dialogues bien croustillants de débilité (« toi, le Casque ! »), au tout début, entre les ptits jeunes. Et biensûr, il y a deux apparitions clin d’œil de Warwick Davis, en gnome Leprechaunesque, qui rehaussent d’un coup l’intérêt de la galette. Des idées et quelques gueules.

Après ce fastidieux visionnage, j’ai appris que le film avait été réalisé durant quatre longues années par des amateurs, tous les week-end. Ceci explique cela, mais n’est pas Bad Taste qui veut. Et malgré toute la sympathie, l’indulgence qu’on peut avoir pour ce type de production, Small Town Folk reste une très belle purge qui a fait regretter à mon ami l’argent investi, c’est-à-dire 0.25 euro (un 4-en-1 à 1 euro, le film vaut donc 0.25 euro…).

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