Kick Ass 2

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Soirée cinéma avec Kick Ass 2, la suite du 1, le retour du tatané/tataneur en pyjama vert, tout droit sorti d’un Comics book à l’humour ravageur. Verdict de nos deux reporters, Mili et Fred, après avoir vidé deux cocas zéro, un gobelet de kit kat balls et affronter 20 minutes de pub puis 1h43 et 12 centième de film…

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Mili:

Un film que j’attendais depuis longtemps. En effet j’ai adoré le premier (au point de m’acheter le comics dans la foulée) et j’avais de grande attentes quand a celui-ci. Grandes attentes mitigées en faites car je me demandais comment faire mieux ou aussi bien que le premier. De plus la présence de Jim Carrey ne me plaisait guère, j’ai un gros problème avec cet acteur qui joue a mon goût toujours pareil et vu sa prestation dans la bande annonce j’avais de gros gros doutes. Bref, film très attendu mais vu la quantité de 2 ratés, j’avais quelques appréhensions.

Du coup je préfère le dire maintenant, j’ai adoré. Moins que le 1 qui a été pour moi une grande surprise mais j’ai adoré quand même. Je vais tenter de ne pas spoiler … enfin le plus possible.

Un film très dynamique ou l’humour côtoie l’émotion, avec un sacré mélange de scènes légères suivis de scènes cruelles, tristes et de scènes violentes (ou même tout en même temps). Car c’est un film d’action plutôt violent, très violent même, mais une violence qui m’as fait penser a celle de Tarantino, ou gerbes de sang rouge peinture, effet graphique très comics et répliques qui tuent cassent le côté gerbant qu’ont sur moi les films gores. Les musiques, toujours aussi bien trouvés, ajoutent a cet effet, rendant les scènes les plus violentes presque jubilatoires et nous font frissonner sur notre siège.

Le film n’en oublie pas pour autant le coté psychologique des perso rentrant a fond dans la vie de Mindy, la petite Hit Girl (le film ne tourne pas qu’autour d’elle malgré ce que peu laisser croire la bande annonce… ce qui ne m’aurait pas dérangé, j’adore ce perso) et donnant a chaque perso une dimension intéressante. Nos deux héros préféré ont vieilli, mûri et c’est très agréable de voir leur évolution (et le ptit Dave a juste grave pris du muscle depuis le premiers film XD). Le méchant Red Mist, renommé pour l’occasion Mother Fucker agit lui comme l’enfant gâté et avide de vengeance qu’il est. Le film garde en plus ce coté critique de la société, des réseaux sociaux et de la nature humaines que j’avais déjà bien apprécié dans le 1.

Ajoutons à ça une belle panoplies de nouveaux perso haut en couleur du coté « gentil » comme du côté « méchant » et le mélange prend vraiment bien. Et puis Jim Carrey ne fait pas (trop) son Jim Carrey et ça c’est plutôt bien.

Un film qui a donc peu de défauts a mes yeux si ce n’est certaines scènes qui sont pour moi inutiles et une flaupé de dialogues injurieux qui sont presque trop présents et pas forcément très utiles (bien que parfois drôle) je pense que ce point là est surtout due a la VF qui en rajoute souvent des caisses a ce niveau, cela m’avais fait la même impression sur le 1 que j’adore en VO et trouve sacrément moyen en VF (ou je suis une férue de VO j’assume)

Il y aurait plein de choses a dire de plus sur ce film mais je préfère vous conseiller simplement d’aller le voir, on passe un très bon moment, les 1h43 que durent le film ne se sentent pas passer et on en ressort détendu et de bonne humeur.

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Fred:

Pour commencer, je ne suis pas un grand fan de films de super héros (trop de reboots, « I hate the Reboots ! ») mais j’avoue que Kick Ass, premier du nom, m’avait bien plu.  J’aime beaucoup le personnage de Kick Ass, ado fragile, boutonneux costumé en combi de plongée et qui même s’il se prend trempe sur trempe, se relève à chaque fois.  J’avais trouvé le film un poil trop long mais le décalage permanent – genre une fillette qui butte toute une armada de mafieux dans un couloir- m’avait bien poilé. J’ai vu ce deuxième épisode sans grandes attentes, ni grandes craintes, juste avec l’intention de passer un bon moment aux cotés de ma chérie.

Premièrement, le retour de Kick Ass est plutôt celui de ses acolytes (anciens et tout nouveaux), d’avantage mis sur le devant de la scène. A commencer par la Hit Girl qui doit lutter contre sa vraie nature de petite ninjette enragée.

Au propre comme au figuré, elle va se farcir les dindes du lycée, bimbos décervelées, dans plusieurs passages qui relèvent de la pure comédie pour ado et qui (malgré toutes les craintes que pouvait susciter la bande annonce, laquelle insistait là-dessus) font mouches la plupart du temps. Il y a bien une ou deux scènes à la American Pie un peu limite dans le graveleux, mais ça reste anecdotique.

On a droit surtout à un véritable défilé costumé de super-héros, comme au carnaval. Lesquels ont des super-pouvoirs plus ou moins « super ».

Pour les gentils, ce sont de gentils ringards et j’aime bien ! Dr. Gravity, Night Bitch, le père et la mère de Tommy et même les potes de Kick Ass sont de vrais faux super-héros, et sont très fiers d’être là, aux côtés de Kick Ass. C’est drôle et j’ai envie de croire en leurs super-pouvoirs, même s’ils n’en n’ont aucun. Ils sont menés par un leader charismatique, le Colonel Stars alias Jim Carrey. Floqué d’un berger allemand qui le suit partout et du drapeau U.S sur l’épaule, Jim Carrey est plutôt bon dans ce rôle. Tout en imprimant à son personnage un look, une attitude de G.I vengeur ultra-violent, droit dans ses bottes et fier d’aider son prochain, arrive à ne voler la vedette à personne.

Pour les méchants : Mother Fucker, le super Méchant, variante SM disco/histérique de Dark Vador. Mother Russia, une simili-Brigitte Nielsen toute droit débarquée, avec quelques années en plus, de Rocky IV, (vous savez la grande blonde fatale du KGB.) Là, elle fait un véritable strike de voitures et de policiers dans une scène que j’ai trouvé aussi efficace qu’énorme ! Ou encore, The Tumor, personnage qui me fait rire rien que pour son nom. Bref, du beau monde, et pour un film de super-héros, c’est l’essentiel.

Même si les ados du premier épisode ont vieilli, le film conserve la fraîcheur et la folle envie d’en découdre du premier en étant tour à tour violent, drôle et coloré… Tarantinesque dans un sens mais pas que… Quelques passages sont touchants -non, je ne spoilerai pas- et la naïveté est intacte aussi -ouf ! de ma part-, celle de croire que l’habit, avec du ruban adhésif, une cagoule et des bandes de couleur, et une pincée de courage font le super-héros.

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