Gravity

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Soirée improvisée avec des amis, on parle de tout, musique livre, ciné et la une phrase est lâchée « Tiens, Fred avait envie de voir gravity » et voilà comment  un groupe d’amis se retrouve par hasard à aller au ciné a la séance de 22h15.

Tout ou presque a été dit sur ce film très attendu, mais alors fred et mili, ils en ont pensé quoi?

Mili:

Je n’avais pas des masses envie de voir ce film, quand la bande annonce du film me stresse en général c’est pas bon signe, il faut dire aussi que les films stressants c’est pas mon truc. Sauf que ma collègue m’as dit que la bande annonce ne reflétait pas le film et surtout que celui çi ne faisait pas tant stresser que ça. En plus Fred voulait vraiment voir ce film du coup je me suis dit que je pouvais prendre sur moi pendant 1h30.

Au final je n’ai pas regretté. C’est un film qui vaut le coup au cinéma surtout en 3D. Je ne suis pas fan de la 3D mais la cela vaut vraiment le coup. Pas de mal de tête, pas de flou a l’écran pas de mal aux yeux, la 3D est vraiment réussie et apporte une profondeur impressionnante au film. Certaines scènes très contemplative deviennent grandioses, magnifiques. Et puis on se sent réellement transporté dans l’espace, en apesanteur.

Oui ce film est beau, très beau, presque trop, tellement beau que j’ai eu du mal a m’attacher au personnages et a ressentir des émotion. Du coup j’ai trouvé que le film n’était pas si oppressant que ça, bien sur quelques scènes m’ont provoqué un léger stress mais juste ce qu’il faut a mes yeux. Je me serais juste passé des cadavres flottants dans l’espace, c’est pas trop mon délire (heureusement il y en a très peu).

Niveau scénario, soyons objectif, ce n’est pas très original ou compliqué, un scénario a l’américaine très basique. Mais on est pas là pour ça, il suffit de s’asseoir confortablement dans le siège et de se laisser porter par les sublimes images. On ne s’ennuie pas une minute et le film se déroule tout en douceur avec une Sandra Bullock très surprenante qui tient très bien son rôle. La fin un peu tout much à l’américaine ne gâche pas le film et termine magistralement ce superbe film.

A voir absolument au cinéma et en 3D, c’est la limite de ce film car sans ça on perd facilement 50% de l’intérêt du film.

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Fred:

La 3d, Mamamia ! Jamais 3d n’aura autant servi un film.

Ce sentiment d’être projeté dans l’espace, une toile noire insondable qui se confond avec l’obscurité de la salle, est saisissant. On est pris dans l’image, on est projeté tout entier dans le film. Gravity est totalement indissociable de la 3d et de l’écran de cinéma et le voir autrement, à la télé, sur un petit écran et sans les lunettes, fera perdre à mon avis 50% de l’intérêt du film. Car Gravity ne repose pas entièrement sur ce qu’on peut attendre classiquement d’un film.

Non pas que le récit ne soit pas bon, Gravity repose sur un survival bien construit et haletant, un récit d’une efficacité à toute épreuve mais lorsqu’on y repense, il est relativement simple, voire même attendu pour ce qui est de certains effets et du dénouement à l’américaine (désolé, si je vous spoile). Non, Gravity s’avère avant tout être une expérience sensorielle, dans laquelle le récit n’est qu’une composante parmi d’autres, un prétexte intelligent aux merveilles que l’on voit sur l’écran.

Le film ressemble à des montagnes russes, oscille entre tension latente et grosse poussée d’adrénaline.

Un véritable grand huit qui réserve bien des surprises : tout d’abord le vertige. Il n’y a plus aucun ancrage, plus d’horizontalité, plus de verticalité, juste la Terre comme repère visuel, autant à nous qu’aux personnages. Nous ressentons chaque mouvement, chaque accélération, chacune des sensations que vit le personnage d’astronaute interprété par Sandra Bullock.

Ensuite, il y a ce sentiment de solitude face à l’infini, ce vide qui l’entoure, qui nous entoure, un désert spatial, un vertige en soi.

L’émerveillement aussi face à cette immensité de l’espace, de la Terre, aux contours des continents et au bleu des océans, aux nuages d’où percent parfois les lumières des villes, espoir lointain… Émerveillement teinté de peur face aux déflagrations d’objets spatiaux, d’immenses masses flottantes jusqu’aux débris qui filent comme des balles de fusils.

Vitesse, calme, tension, désespoir, espérance… Tout est résumé en un seul film au gré d’un spectacle permanent, vertigineux, d’une durée essentielle d’une heure trente et qui nous fait oublier que tout ceci n’est que du cinéma. Les effets spéciaux n’existent plus (Ultra-voyants dans Avatar, on les devinait parfois dans l’incroyable Odyssée de Pi).

La frontière entre ce qui est réel et ce qui ne l’est pas n’existe plus. Gravity est phénoménal.

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Dracula 3K

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Une station orbitale, un vaisseau communiste, Coolio, des cercueils en bois et des vampires de la galaxie Transylvania. Il n’y a pas à dire, Fred et Mili ont tenté l’impensable pour vous : ils ont vu Dracula 3000 et diantre, ils ont passé une super soirée !

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Fred :

Dracula 3000 n’est pas que Dracula 3000, A lui tout seul, il redéfinit les contours d’un certain cinéma, en déployant des tas de choses (et des trucs) que l’on peine à imaginer avant de lancer le film. Car Dracula 3000 n’est absolument pas un film d’horreur.

C’est un documentaire. Oui, un film documentaire sur des gens qui pensent être des acteurs et qui se sont égarés dans un entrepôt désaffecté. Comme les Razmokets, ces gens se sont imaginés être dans un vaisseau spatial étriqué, affrontant des Vampires communistes de la Galaxie Transylvania.

Casper Van Dien, ancien Starship Trooper, sait que tout ceci est faux mais il ne préfère pas décevoir ces amis. Surtout Coolio, un rappeur qui a totalement raté sa vocation de comédien, et qui arrive cependant à faire très bien le chat.  Il fait de la peine mais il y croit et ça, c’est encourageant. Il y a aussi une blonde qui croit-on est une vampire mais en faites non, en faites, je spoile un peu, ne lisez pas si vous ne voulez pas savoir… c’est une très mauvaise actrice.

Il y a aussi un vampire qui s’est échappé d’une soirée halloween, son costume est vraiment très bien. Vraiment, il est très bien. On croirait presque voir le Dracula de Noirmoutier en personne. Et puis quelle bonne idée les cercueils en bois, c’est tellement économique.

Le coté couillu, c’est de nous faire croire qu’il y a des effets spéciaux. En faites, il n’y en a pas, on nous laisse suggérer qu’il y en a mais il n’y en a pas. Tout comme le montage ou l’éclairage, ou le scénario, tout est suggéré. Il faut faire travailler l’imagination. Couper 3 secondes plus tôt, mettre un filtre, actionner la machine à fumée, refaire la scène, changer les acteurs, virer le scénariste, c’est vraiment au spectateur de s’imaginer tout le film qu’il est censé voir.

Un conseil, n’hésitez pas à accélérer, c’est salutaire… Au final, que le lecteur DVD ai lui même vomi le film, tout ça tient de l’anecdote, car Dracula 3000 reste bien meilleur que Dracula 2999. et sera à coup sûr moins bon que Dracula 3001 ! Ensuite, je vous spoile un peu mais sachez que le vaisseau, il explose à la fin. Et que des fois, ça fait du bien.

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pourquoi? mais pourquoi? ai je accepté de jouer dans ce navet

Mili : 

Alors … que dire de ce film. Il y a des jours comme ça ou je me dit que j’aime vraiment fred pour accepter de m’infliger ça.

Même en le regardant en accéléré je me suis ennuyé ferme (ouais parce que bon a vitesse normale je crois qu’on aurai fini par s’endormir). C’est creux, plat, sans décor (enfin si deux pièces et un couloir), les acteurs sont totalement à la masse, les effets spéciaux sont pathétiques, le scénario inexistant et les effets de mise en scène pas crédible pour deux sous. Certaines phrases d’accroches m’ont fait sourire mais ce n’est quand même pas assez drôle pour faire un bon nanar. J’étais dépitée du début a la fin et quelle fin, totalement incompréhensible, sans queue ni tête.

Je ne peux même pas critiquer le côté piétinage de l’univers vampirique tellement le film est peu convaincant, nul et sans intérêt, que cela n’arrive même pas a ternir Dracula. Il faudra quand même expliquer au réalisateur que 2 fumigènes, des lentilles rouges, des dents pointues mal fixées et des cercueils en carton pâte ne suffisent pas a faire un film de vampire.

Bref, passez votre chemin et ne perdez pas une précieuse heure de votre vie a regarder ce navet.

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Le dernier pub avant la fin du monde

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Petite séance de ciné un lundi à 11h (manière d’être tranquille dans la salle) pour voir ce film que Mili attendait avec impatience, plusieurs mois qu’elle tanne Fred pour aller la voir. Conquise d’avance, aura t’elle été déçu? et Fred aura t’il apprécié le déplacement? Ils n’ont pas mangé de Cornetto pendant la séance, et pourtant ils auraient du.

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Mili :

On ne peut parler de ce film sans parler des deux précédents, Shaun of the dead et Hot Fuz, a eux trois, ils forment la trilogie of blood and ice cream ou trilogie des Cornetto car l’on voie un/des Cornetto dans chacun des films, j’ai d’ailleurs attendu celui de la fin du monde avec impatience, toujours curieuse de voir comment ils allaient intégrer cette douce glace et je n’ai pas été déçu ^^  (je vous spoile juste en vous disant qu’il est a la pistache – enfin je crois).

Bref, je suis une grande fan de Shaun of the dead – film de zombies – et Hot fuz – buddy movie avec des flics -, ici ils s’attaquent aux films d’invasion et j’avait hâte (très hâte) de le voir (j’ai même forcé Fred a reregarder les deux premiers Cornettos il y a peu pour qu’il se prépare psychologiquement).

J’aurais pu être déçu … mais non, j’ai adoré, bien sûr je ne pourrais pas dire si je l’aime autant que les deux premiers tant que je ne l’aurai pas vu une bonne 10zaine de fois, mais déjà je projette de le reregarder plusieurs fois et c’est plutôt bon signe.

Tout y est, humour british et humour potache, acteurs charismatiques et extrêmement bons (hhhaaaa Nick Froooosssttt … Siimoonnn Peeggg et puis mention spéciale a Martin Freeman que j’ai adoré dans ce rôle … en fait je les ai tous aimé XD mais ce serait trop long de tous les citer), action, clins d’œil aux films du genre, références aux deux premiers, scénario bien ficelé, effet spéciaux, émotions, palissades et chutes qui vont avec, …. tout. C’est a mi-chemin entre la grosse production et épisode de Docteur Who et ça, j’adore. Les scènes d’action sont fulgurantes, claires, prenantes, on sent que Wright a bien profité de l’expérience Scott Pilgrim et les plan larges nous montrent bien a quel point la mise en scène est parfaite laissant tout comprendre a l’action et nous plongeant totalement dans le film. Le final est grandiose nous laissant captivés et abasourdis.

J’ai aimé les descentes de bières, les perso tous attachants, les robots (qui ne sont pas des robots) aux têtes détachables comme sur des poupées, les gerbes de sang bleu, les bagarres, les musiques, les pub anglais. J’ai aimé retrouver les acteurs présents dans les deux premiers films. Et puis j’ai aimé la dimension supplémentaire apporté cette fois avec des perso plus profonds, une histoire plus grave ou ce mélange nostalgie, enfance et prise de conscience adulte.

Bref une fin du monde comme on en fait plus, que j’ai aimé vivre et que je revivrai sûrement souvent. J’ai cherché des défauts au film… mais désolée, je n’en ai pas trouvé. Bon après je suis loin d’être objective, j’aime beaucoup trop les 3 gugusses que sont Simon Pegg, Nick Frost et Edgar Wright pour chercher la petite bête, je me contente de profiter de leurs films en appréciant chaque moment et en riant de bon cœur (sur celui la j’ai même versé ma petite larme)

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Fred:

Une virée au der des der des pubs, celui de la fin du monde… avant d’en arriver là, me voilà embarqué, armé pour tout et pour tout d’un gobelet rempli de Kit Kat balls, dans une histoire de fous, dernier volet de la célèbre trilogie des Cornettos chère à ma chère Mili. Une histoire de potes pour être précis, des copains de lycée qui se sont donnés rendez-vous sur les lieux de leurs jeunesses pour accomplir un défi resté inachevé… Celui de boire une pinte de bière dans chacun des pubs de la ville, soit d’enchaîner pas moins de 12 pubs en une soirée, le fameux Barathon, LA beuverie de l’impossible.

La fine équipe est menée par Gary King, ancien roi du lycée, figé malgré les années dans ce rôle de beau gosse rebelle de la bande, Ce Gary King, campé par un Simon Pegg criant de vérité, accuse rides et cernes de quadra qui a cuvé des décennies entières et rappelle à chacun d’entre nous un ami, une connaissance qui a oublié de vieillir.

Les autres membres ont délaissé leur adolescence pour un costume, un métier et une famille. Et s’ils ne sont pas contre l’idée de se retrouver tous ensemble (même si c’est pas facile de les réunir), ne sont pas très chauds à l’idée de se bourrer la gueule. En premier lieu, Andy (Nick Frost), traumatisé par les agissements irresponsables de son ancien meilleur ami. Le bougre ne boit plus que de l’eau et regarde avec sévérité ce qui pour lui est un énergumène. Si j’insiste sur ce portrait de groupe, c’est aussi parce que c’est ce qui m’a le plus touché dans le film.

A vrai dire, j’approche (à une dizaine d’année près^^) l’âge des personnages et ces retrouvailles, histoire de faire comme avant, avec des potes qu’on a pas revu depuis longtemps, me parlent. Plus que la nostalgie, l’amertume est palpable, les chemins de vie sont différents et les rancœurs sont tenaces. Chacun se positionne différemment aussi par rapport à son passé. Ce drôle de portrait générationnel, à double entrée (jeunes, vieux) est particulièrement touchant, jusque dans les derniers instants du film.

Car le deuxième film dans le film, film de SF pur, sorte d’épisode barré de Docteur Who avec des extra-terrestres un peu robots et un peu beaucoup envahisseurs… Ce deuxième film se nourrit bien entendu des relations qui unissent cette bande de potes. Là est la grande intelligence du film ! Ce n’est pas qu’un film de SF fun, on a pris le temps de s’attacher aux personnages : Gary King, Andy mais aussi les trois autres copains. Qu’un seul disparaisse, et le film prend un atour presque tragique.

Pour autant, dernier point que je n’ai pas évoqué, le film est bourré d’humour. Déjà le pitch de départ, le Barathon, idée qui forcément entraîne un crescendo hilarant. Nos amis seront de plus en plus bourrés, à mesure qu’ils démontent les extra-terrestres et que l’histoire parte en cacahuète. En résulte aussi des dialogues de l’espace, littéralement, entre piliers de bars. J’ai relevé aussi quelques gags, comme celui de la palissade et bien sûr celui du cornetto, communs au deux autres films de la Sacro-sainte trilogie des Cornettos : Shaun of The Dead et Hot Fuzz. Néanmoins, je me suis laissé porté par le film, zappant la plupart des clins d’œil. C’est pour moi un gage de sa qualité, pas besoin des autres films pour exister.

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