Le royaume des chats

affiche

Pour l’anniversaire de Mili, Fred lui a offert 2 DVD, dont un Ghibli, car Mili elle adore les Ghibli. Manque de bol (ou coup de chance) c’était un Ghibli qu’elle n’avait jamais vu et dont elle n’avait pas entendu beaucoup de bien. Mais bon ils sont fans de chats tous les deux du coup, ils ont installé la couverture avec Jack (petit chat le plus mignon du monde) dessus et ont zieuté le film.

On vous le dit de suite, Jack a adoré.

royaumes des chat

Mili:

Un joli conte tout en douceur, plein de poésie et de belles images. Un film pour les amoureux des chats en fait.

J’ai aimé, l’histoire douce et légère, l’univers, les chats, les jolies musiques, le rythme, les idées féeriques, le fait d’arriver à la fin du film et d’avoir l’impression qu’il venait de commencer.

J’ai moins aimé, l’animation parfois brouillon (c’est très joli mais Ghibli nous a habitué a mieux) et le manque de développement de la deuxième partie, les rebondissement sont très peu traités (ou avec un dénouement très/trop rapide et prévisible) et au final j’ai eu l’impression de voir un jolie téléfilm. Un bon nombre de persos ne sont qu’effleurés et on aurait voulu en savoir plus, en voir plus pour rêver plus.

Un bilan positif toutefois j’aime pouvoir voir des films légers qui sont sans grandes prétentions, qui mettent de bonne humeur. Un film que les petits adorerons.

Cela m’a en plus donné très envie de voir « Si tu tends l’oreille » (Whisper of the heart) dont sont issus deux persos principaux du royaume des chats, le baron et Muta.

g3

nekonoongaeshi1yy0

Fred:

D’Isao Takahata avec son bouleversant Tombeau des Lucioles à Miyazaki, ses films emplis de mille-et-une merveilles, un film d’animation estampillé « Ghibli » était et est toujours pour moi un grand gage de qualité. Qualité de l’animation, d’une fluidité saisissante, donnant une véritable ampleur aux scènes même les plus anodines. Qualité des histoires, contées avec une sagesse de vieux senseÏ qui force le respect et se nourrissant, ce qui les rend encore plus fascinantes, d’éléments culturels japonais.  J’étais ravi à l’idée de découvrir ce Alice au Pays des Chats Kawaï (désolé…).

Pendant le visionnage, Il me fut très difficile de ne pas penser aux autres productions Ghiblis tant Le Royaume des Chats applique à intervalles régulières des vapeurs « Ghiblesques » déjà entrevues et ressenties. La parade des Chats rappelle la merveilleuse parade orchestrée par les Pom pokos dans le film éponyme de Takahata. Le voyage initiatique d’une jeune fille dans un monde aussi merveilleux qu’inquiétant, et dans lequel, pardi, il lui faudra se confronter aux us et les coutumes locales rappelle énormément Le Voyage de Chihiro. Même les gardes royaux, qui reste groupés jusque dans la bêtise, me font penser aux soldats gauches du Château dans le Ciel.

Et malheureusement, la comparaison est sans appel, le Royaume des Chats n’a ni la force, ni l’ambition des films des studios à l’effigie de Totoro. Parce que le métrage paraît affreusement court, une heure dix à peine qui en paraît trente minutes, la durée d’un épisode de série. Les promesses du départ sont pourtant là, nous tiennent vraiment en haleine avec un mystère qui plane sur les véritables intentions des chats.

Mais la dernière partie du film est totalement éludée. Point de message, point de réflexion poussée ou d’ambiguïté, l’irruption soudaine du merveilleux, les raccourcis et les pirouettes improbables deviennent les leitmotiv du scénario jusqu’au mot fin. Balayés d’un revers de main, les personnages en pâtissent beaucoup, et le spectateur que je suis, aussi, est légèrement frustré. En particulier, par ces personnages du Baron ou du prince qui restent pour moi des esquisses. -mini spoil: le duel du Baron contre le Roi est une anecdote.

Court, trop court, beaucoup trop court mais le paradoxe, c’est que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer. Le Royaume des Chats a une légèreté de plume très agréable, se regarde avec un vrai plaisir. L’animation est incroyablement belle et le style graphique fait honneur à nos petits félins préférés. Tantôt versant dans la « mignonitude », irrésistible, surtout quand vous avez, pendant le visionnage, un véritable bébé chat trop mignon sous les yeux, tantôt classe, les chats sont comme tout le monde le sait l’élégance incarnée.

C’est frustrant, c’est un petit « Ghibli » mais j’ai aimé (j’aime trop Muta, le Gros chat blanc) et je prendrai plaisir à le revoir.

g3

Une réflexion sur “Le royaume des chats

  1. Je l’ai beaucoup aimé (c’est dure de ne pas aimé totalement un Ghibli, je pense), mais ce n’est pas mon préféré non plus .
    En effet Mili; « Mimi o Sumaseba » , je l’adore ! ( la chanson Contry road hiii j’adore XD) Si tu as l’occasion n’hésite pas. Par contre ce n’est pas une grosse production et il date un peut hein, mais je trouve dommage qu’il ne soit pas sorti chez nous, alors que « Souvenirs gouttes à goutte  » (Omoide poroporo) l’ai été

Laisser un commentaire